Et se réveiller le cœur battant : dormir est une merveilleuse thérapie.
Eurêka nocturne
J’avais prévu de prendre une belle nuit de repos jusqu’à tard ce matin après un début d’année joyeusement inspirant et, bien entendu, rien ne s’est passé comme prévu : encore une preuve que la vie ne peut pas être mise sous cloche ! Impossibilité totale de me lover de nouveau dans mes draps pour suivre mon plan, mon corps tout entier brûlant de vous partager deux incroyables prises de conscience qui se sont projetées sur la toile de mes rêves.
L’exercice du « mot-mantra »
Définir un mot pour s’accompagner dans la nouvelle année est un exercice que j’ai découvert fin 2018 et qui s’est révélé être d’une efficacité redoutable : il s’agit de prendre le temps de mettre à plat tout ce que vous souhaitez voir émerger dans votre vie et de voir le « mot-lien » entre toutes les thématiques identifiées. Pour 2019, j’avais choisi « fluidité » : de mouvement, d’expression, dans mon espace, dans mes relations… À chaque agacement, à chaque fois que mon estomac se nouait, je pensais « fluidité » et cela me permettait d’entrer en action pour démanteler la situation contraignante. Je garde en poche tous les enseignements de l’année passée et embrasse 2020 sous le signe de la « confiance » qui s’est imposée d’elle-même cette nuit après avoir eu des envies de « liberté ».
L’origine de la confiance
Je tourne autour du sujet depuis quelques années en associant mon déficit de confiance à un trait de personnalité, à quelque chose de “graver dans la roche”. Ceci ne m’a pas empêché de chercher à la muscler en multipliant les sorties de zone de confort et en affûtant mon humour pour dissiper toutes formes de malaises. Toutefois je sentais bien que cela ne suffisait pas, que quelque chose m’échappait dans la compréhension pleine et entière, dans l’appropriation corporelle du concept. Et cette nuit, j’ai eu l’agréable sensation de l’avoir intégré dans mes cellules.
Mes songes m’ont amené à revivre une situation embarrassante – certainement un peu édulcorée – d’une soirée où je célébrais sobrement une victoire sportive avec mes coéquipières d’aviron. La fête battait son plein quand j’ai senti le regard scrutateur et désapprobateur parental. Immense sentiment de culpabilité alors que je ne faisais rien de mal.
Et puis je les ai suivi dans le couloir, ce n’était plus de la culpabilité que je ressentais mais de la colère. Colère liée à leur manque de confiance en ma capacité à faire mes propres choix, leurs peurs maladives inhibant l’émergence d’une confiance en moi pleine et entière. Et aujourd’hui, aux aurores, j’ai réussi à le leur dire, simplement, et j’ai subitement ressenti un profond apaisement.
Loin de moi l’idée de rejeter la faute sur un manquement dans mon éducation, on ne peut pas en vouloir à ses parents indéfiniment pour des choses qu’ils ne pouvaient pas transmettre ne l’ayant pas reçu en héritage.
Emporte dans ta mémoire, pour le reste de ton existence, les choses positives qui ont surgi au milieu des difficultés. Elles seront une preuve de tes capacités et te redonneront confiance devant tous les obstacles – Paulo Coehlo
Mon rêve le plus fou?
Nouveau rebondissement, je me suis ensuite sentie projetée dans le futur, me réveillant un matin dans un lieu magnifiquement inconnu, entourée de beaucoup d’amour. Je me sens totalement sereine et présente au moment de rejoindre la table du petit déjeuner quand la nouvelle tombe : mon livre « Fragments de vie » est en rupture de stock, le succès de son adaptation théâtrale en est à l’origine. Joie et paix intérieures profondes. Et si, moi et ma confiance matinalement retrouvée, faisions de cet épisode de vie rêvée une réalité ?
En nous laissant porter par nos songes, notre élan de vie nous donne d’incroyables clés pour nous réconcilier avec le passé et avancer sereinement vers le futur. Prêts ? Au feu les vieux dossiers ! Rêvez !
#mercifreud #autocoaching
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