Vendredi 7 janvier, 8h57. Je plonge dans la rue Saint-Fiacre et une sensation me saisit, un apaisement, une ouverture : je débute mon cheminement vers ma certification de coach professionnelle à deux pas où j’ai « explosé » en plein vol il y 7 ans. Un lieu symbolique pour renaître de ses cendres et changer la couleur des émotions que je lui avais associées.
Une histoire de confiance
Je suis sortie « par la petite porte » de mon ancien employeur en septembre 2018 d’un commun accord, sans tambour ni trompette, et surtout sans avoir eu la possibilité de célébrer mon parcours de 11 ans, riche en apprentissages. Mon seul cadeau de départ : un épuisement physique et psychologique de long court plus communément appelé « burn-out » qui impacte profondément l’image, la confiance et l’estime de soi.
Cela fait donc plus de 4 ans à l’heure où j’écris cet article et je prends conscience de la nécessité du temps long revoir ses fondations et reconstruire sa confiance, pas à pas. Ce fut un passage introspectif imposé mais salutaire qui m’a permis de reprendre pieds, de faire le tri et de mettre en valeur l’essentiel : oser dire non, prendre soin de mon rythme et suivre mes élans.
Cette transition a été soutenue par un bon nombre de spécialistes de l’accompagnement et de la relation d’aide. C’est en particulier grâce à eux dans cette période de vie particulière que j’ai choisi de me former au métier de coach professionnel pour offrir à mon tour un espace de renaissance et de croissance aux individus et aux collectifs.
Premier jour du reste de ma vie professionnelle
J’ai passé mon oral de certification le samedi 8 octobre et, après avoir célébrer cette étape avec mes compères de formation, j’ai eu envie de faire un bout de chemin à pied pour rentrer chez moi et savourer en-tête à tête avec moi-même cette étape ultime de ma formation. Et c’est là que j’ai accueilli un superbe cadeau.
Une douce chaleur automnale m’enveloppait quand j’ai mis le pied sur le Pont Neuf et, en tournant la tête sur ma gauche, j’ai vu avec surprise et émerveillement une lune pleine et majestueuse émerger des toits de l’hôtel de ville avec pour compagnon Jupiter. Je me suis installée sur un des bancs en pierre de l’édifice et je me suis plongée de tout mon être dans ce spectacle grandiose. Après un long moment, j’ai entamé la conversation avec une femme qui était dans le même état que moi : je lui confie que je viens de sortir de mon oral de certification de coach professionnel et, avec des yeux aussi brillants que les astres admirés, elle me dit qu’elle vient de retrouver le jour même un carnet de notes de ses séances d’accompagnement par le coaching datant d’une dizaine d’années qui lui ont beaucoup apporté. Cette rencontre inopinée m’a émue et me conforte dans le choix de ce métier et dans sa nécessité.
J’ai le plaisir de vous partager que j’ai appris, la semaine passée, que je suis coach professionnelle certifiée avec, en cadeau bonus, les félicitations du jury pour la qualité de l’ensemble de mon parcours. Cette nouvelle me conforte sur le fait que j’ai toutes les clés en mains pour embrasser pleinement le métier d’accompagnante !
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PS : Le titre de cet article m’a été inspiré par une des œuvres de Naoko Tsurudome que je me suis offerte pendant ma période de reconstruction, elle m’a inspirée pour écrire la prochaine page de ma vie professionnelle sous le signe de l’émerveillement. Je vous invite à découvrir la vitrine qui lui est dédiée rue Pernety et également son site, une pépite de poésie !
Anne Quénot 
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